mardi 23 avril 2019

Mercredi 24 octobre 2018 : Saint-Bonnet-le-Froid – Lalouvesc.


Parvenu avec Viviane à Saint-Bonnet-le-Froid, je commence à randonner à 9h30.
Le GR 420 se sépare du GR 7 qui poursuit sa course sur la ligne de partage des eaux. Le GR 420, de concert avec le GR 430 (chemin de Saint Régis) se dirige à l’est vers le col des Baraques où il entre à nouveau en Ardèche.
Des coups de feu éclatent à hauteur du col, il y a des chasseurs tout près.
Un peu en contrebas, je contourne un centre d’hébergements de nature avec des maisons dans les arbres et des lits sous bulle de plastique transparent pour les amateurs de nuits étoilées.
Je chemine sur les flancs forestiers en un tracé sinueux qui épouse les fonds de vallons. Le parcours est plus long que prévu. Midi sonne à l’église lorsque j’atteins Saint-Pierre-sur-Doux. Je passe un coup de téléphone à Viviane pour qu’elle vienne m’y retrouver. Nous mangeons dans le camping-car en contrebas du village au bord d’une petite route.

Je reprends mon chemin à 13h. De suite, une montée raide pour me remettre à niveau. L’itinéraire parcourt une crête, puis les deux sentiers se séparent. Le GR 420 descend rejoindre le ruisseau du Perrier puis s’élève en une grimpée régulière jusqu’au village perché de Lalouvesc, implanté sur un col à 1080 m d’altitude. J’y retrouve Viviane à 15h50. Nous nous installons sur un parking pour camping-cars.
Station touristique et climatique, Lalouvesc est aussi un haut lieu de pèlerinage. Le destin de ce modeste village bascula lorsque Jean-François Régis, « l’apôtre du Vivarais », y mourut d’épuisement le 31 décembre 1640. Dès lors un pèlerinage se développa sur sa tombe.

J’effectue une balade dans le village jusqu’à 17h30. Je visite la basilique Saint-Régis qui abrite la chasse des reliques du saint et, depuis le 22 septembre 2018, le corps de sainte Thérèse Couderc. Extérieur plutôt simple et dépouillé qui contraste avec l’exubérance des couleurs et la richesse intérieure. Quant à la chapelle Saint-Régis, c’est un ancien presbytère qui est le lieu même où saint Régis mourut. Un gisant en stuc représente le saint dans son lit au moment de sa mort.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire