Au
matin, les hautes branches des arbres du camping sont le théâtre des joutes
verbales de deux rouges-gorges qui redéfinissent leur territoire hivernal.
A
9h40, je quitte Satillieu vers le sud, grimpant dans les faubourgs pour gagner
les hauteurs.
Le
GR 42 chemine avec le GR 420. Douce luminosité d’automne. Dans les haies, sittelles,
grimpereaux et pinsons me précèdent en voletant entre les arbustes.
Passage
à la croix de Lionnet (794 m )
et descente vers le col routier de Juvenet.
Entre-temps,
sur le parcours, approchant d’une maison isolée, je suis accueilli par un concert d’aboiements. Une dame sort,
je lui fais remarquer qu’il est difficile d’arriver chez elle discrètement !
Je lui demande combien de chiens elle possède : « oh, une
dizaine ! » me répond-elle naturellement…
Je
traverse la route du col pour grimper vers le sud jusqu’à Montplot. Hameau
isolé perché à l’abri d’une crête, anciennement ruiné, il a été complètement
rénové. Après avoir franchi la crête (813 m ), l’itinéraire se
poursuit sur le versant sud essentiellement sur route carrossable. Je perds du
temps à vérifier mon parcours à cause d’un balisage incertain, et au prix de
quelques allers-et-retours je débouche sur Saint-Victor
à 13h30, en retard sur mes prévisions.
C’est
trop tard pour manger au restaurant comme nous l’avions envisagé. Nous décidons
de rentrer directement à la maison.
Vers 14h30, nous sommes de retour à Saint-Apollinaire-de-Rias, où
nous habitons depuis janvier.
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