A 9h30,
je franchis le pont sur l’Ouvèze. La route monte au hameau de Saint-Alban.
Je passe à côté d’une belle maison rénovée dont malheureusement le propriétaire
se croit obligé de signaler qu’ « ici habite un supporter de l’Olympique
lyonnais » !
La
route continue à grimper en lacets jusqu’au col de Linte. C’est ici le plateau
des Gras, constitué par une juxtaposition
de bancs calcaires d’âge jurassique supérieur. Ces calcaires gris ont été
exploités dans une dizaine de carrières au XIXe siècle, comme pierre
de taille.
La
journée est ensoleillée, d’une grande douceur. Vue panoramique sur le Vercors,
le Diois et notamment les Trois-Becs. Le va-et-vient de la factrice entre les
maisons isolées du plateau rythme la marche.
La
végétation change. Le GR chemine parmi les chênes verts, les genévriers et les
buis, dans une végétation jaunissante d’automne.
Le
sentier descend doucement vers la vallée de la Payre, débouche dans une
campagne parsemée de hameaux. A l’église de St-Symphorien, je retire mon sweet-shirt
à longues manches et range mes bâtons de marche sur le sac à dos. Je franchis
la Payre et j’atteins Brune.
Le
reste du parcours va se dérouler sur le bitume dans la plaine, d’abord le long
de la D22 puis sur de petites routes qui traversent des hameaux. Le GR 42
atteint maintenant les contreforts du plateau du Coiron. Beaucoup de maisons sont
bicolores : pierres basaltiques noires du Coiron et calcaire gris du
plateau des Gras.
J’aperçois
de loin le Ducato, garé sur une petite route à l’entrée de Bressac (commune de Saint-Lager-Bressac). Il est 12h, le ciel
commence à se couvrir et le vent se lève. On songe à rentrer à la maison…
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