La
brume nous enveloppe au matin.
En
quittant le parking en même temps que moi, Viviane arrache avec le Ducato la
moitié de la palissade. Incrédule, je la vois s’éloigner sans s’arrêter. Elle
ne s’est rendu compte de rien ! Je la contacte par téléphone pour qu’elle
revienne chercher un élément de pare-choc qui traîne à terre.
[Par
honnêteté, je téléphonerai demain à la mairie pour informer de l’incident.]
Le
GR 420 s’élève sur les hauteurs du village jusqu’à la fontaine St-Régis. C’est
une source dont l'eau aurait des vertus miraculeuses. Elle est
abritée dans une petite crypte, et constitue un lieu de culte pour les
pèlerins. De nombreux touristes croyants ou non viennent y boire ou
prier. Saint Régis aurait pu s’y
désaltérer en arrivant au village le 24 décembre 1640 !
Après
la fontaine, le sentier arpente les flancs du mont Chaix, là où saint Régis se serait perdu en pleine tempête de neige le 23
décembre. En ce qui me concerne, le soleil fait son apparition lorsque
j’atteins un beau point de vue à 1153
m d’altitude.
Le
GR chemine dans un environnement forestier.
Peu
à peu, il amorce sa descente, passant de l’étage des hêtres et des sapins à
celui des châtaigniers par un dénivelé régulier. Il traverse des chirats, coulées
de blocs rocheux qui recouvrent les versants sous forme d'éboulis.
Le
soleil se voile lorsque j’approche de la vallée. J’entre dans Satillieu, bourgade à la confluence du
Malpertuis avec le Nant, deux ruisseaux réunis qui forment alors la rivière
d'Ay. Par un escalier, je débouche à 12h30 au centre du village, à 475 m d’altitude.
Viviane
est stationnée sur un grand parking. Nous allons manger sur place dans le
fourgon, avant de prendre la route du retour.
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