Navette avec deux voitures.
Il est 10h à Colland : je longe une superbe maison
forte des XIIe et XIVe siècles avec un four à pain banal.
Le GRP s’engage dans le bois et débouche sur le
château de Haut-Villard, construit au XIIe siècle, dont le propriétaire a transformé une partie en gîte rural. L'itinéraire se poursuit sur une petite route et un sentier le long d’un pré envahi de
genêts et de pins. Il atteint Saute Chèvres, près du col de Comberon.
Sur le parcours, un arbre digne des « petits mystères des grands bois » de la revue La Hulotte : un pin
sylvestre dont le tronc courbé jusqu’à terre a poursuivi sa progression à
l’horizontale sur le sol et dont la cime s’est à nouveau élevée à la verticale…
Après la traversée d’un bois, je débouche sur le GR427 en vue du village perché de Chalencon. Classé « village de
caractère », marqué par les guerres de religion, le bourg a gardé son
aspect d’ancienne place forte.
Ce site a
toujours été un point stratégique permettant de surveiller le passage entre la
vallée du Rhône et le Massif central. Il fut un oppidum gaulois, puis une
garnison romaine et enfin une baronnie à partir du Xe siècle.
Depuis le col, à partir du village, une petite route
boisée s’abaisse jusqu’à la croix de l’Hubac, en bois, sous les châtaigniers. De
là, une ancienne voie empierrée commence à descendre vers la vallée de
l’Eyrieux.
Vue sur les paysages grandioses de la vallée et les
monts enneigés en arrière plan.
Le GRP emprunte des voies goudronnées, des chemins herbeux
ou dallés par endroit. Il atteint un taillis de buis, et bientôt des terrasses
et des châtaigneraies. Une table d’interprétation décrit le paysage qui s’offre
à nous : adaptation des hommes au relief, anciennes cultures en terrasses…
Je débouche au hameau de Chervil, sur la
ligne de l’ancien chemin de fer départemental, en face du pont qui traverse
l’Eyrieux. Un peu plus loin, on aperçoit l’ancienne gare de Chalencon.
La ligne de chemin
de fer entre La Voulte
et Le Cheylard fut mise en service en 1891, avec de nombreux ponts, viaducs et
murs de soutènement.
A 12h35, je retrouve le Ducato, garé au bord du lit
de l’Eyrieux.
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