mardi 23 avril 2019

Mercredi 29 mars 2017 : St-Julien-Labrousse – Le Cheylard.

Quittant la place du village, le GR 420 contourne le serre d’Hiver qui domine la bourgade. Il se poursuit en un beau parcours forestier au flanc des collines boisées. Mésanges charbonnières, sittelles et grives font résonner le sous-bois de leurs vocalises, le pouillot véloce compte ses écus d’un ton monotone, le coucou est de retour…
A hauteur de la croix du Vignal, le sentier débouche au-dessus des Nonières, dévale par un escalier en rondins de bois vers ce village ancré sur un col à 671 m.
Il me faut emprunter sur quelques 500 mètres sans balisage la route départementale qui mène au Cheylard, avant de bifurquer et rejoindre l’assise d’une ancienne voie ferrée.
C’était le chemin de fer départemental qui ralliait Le Cheylard à Lamastre, créé en 1886. Le chantier nécessita d’énormes travaux pendant cinq ans, avec de nombreux ouvrages d’art : tunnels, viaducs. La ligne fut abandonnée en 1968.
Elle a été transformée en voie douce, la « dolce via », partagée entre randonneurs, cyclistes et riverains.
Il est un peu plus que midi. Sur une table de pique-nique à côté d’une ancienne station, je fais une pause pour manger quelques fruits secs.

Le GR 420 va maintenant emprunter cette voie dans sa totalité jusqu’au Cheylard. Pendant six kilomètres, il va côtoyer de près ou de loin, la croisant parfois, la route départementale, épousant les contours des vallons, franchissant des viaducs, pénétrant dans des tunnels.




Sur les talus, fleurit la monnaie-du-pape.
Atteignant la vallée de l’Eyrieux, toujours sur la voie du chemin de fer, le GR s’insinue entre la rive gauche de la rivière et la route. Bientôt, entrant au Cheylard, il longe sur 2 km des habitations, lotissements et entreprises jusqu’à l’ancienne gare. Il passe sous le pont qui pénètre en ville et, sans changer de rive, se poursuit encore un peu dans les faubourgs.
A hauteur d’un seuil, je franchis l’Eyrieux sur une passerelle aménagée. 


J’atteins le camping du Cheylard que traverse le sentier.
Il est 15h. Je retrouve le Ducato que Viviane et moi y avions laissé ce matin.

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