Le
lundi, c’est jour de marché à Saint-Agrève.
Viviane va y faire un tour alors que j’endosse le sac à dos.
Je grimpe le long des ruelles qui mènent au mont Chiniac. Par endroit le macadam a disparu, découvrant les pavés. J’atteins le site d’un ancien château dont il ne subsiste que les enceintes. Adossé au mont Chiniac, un village s’était formé à l’ombre du château. La ville-haute actuelle en est le vestige. Saint-Agrève fut le théâtre des guerres de religion : terre protestante, elle fut deux fois rasée par les catholiques au XVIe siècle.
Je grimpe le long des ruelles qui mènent au mont Chiniac. Par endroit le macadam a disparu, découvrant les pavés. J’atteins le site d’un ancien château dont il ne subsiste que les enceintes. Adossé au mont Chiniac, un village s’était formé à l’ombre du château. La ville-haute actuelle en est le vestige. Saint-Agrève fut le théâtre des guerres de religion : terre protestante, elle fut deux fois rasée par les catholiques au XVIe siècle.
Sous
les enceintes du château, je découvre une deuxième œuvre du parcours artistique
du partage des eaux, initié par le parc naturel régional. « La Mire »
est une œuvre de Gilles Clément et de l’atelier de paysage IL Y A. Elle se
compose d’une échelle de visée, surmontée d’un cadre à hauteur du regard, et d’un
ensemble de mires dont les pointeurs colorés soulignent le cheminement de la
ligne de partage des eaux dans le paysage.
Je
continue mon chemin plein nord à travers la campagne. Au lieu-dit le Pignon, un
chien se précipite vers moi, bientôt suivi par un autre encore plus hargneux.
Ils n’ont pas l’air de vouloir me laisser passer. Un monsieur arrive sans se
presser. Il me dit : « il fallait passer. » Néanmoins, il
entreprend de donner une correction à coup de fouet au chien le plus agressif.
Je ne pense pas que ce soit la meilleure façon d’élever un chien !
Ma
randonnée se poursuit dans la forêt automnale. Je quitte le parc naturel
régional des Monts d’Ardèche et je progresse jusqu’au lac de Devesset. Je longe
les installations de la base de loisirs maintenant désertée, passe au vieil
hameau de Fouillouse aux maisons à toit de lauzes et me retrouve devant le
camping où nous avons dormi cette nuit.
Il
me reste à rejoindre la départementale D9, la traverser et emprunter une piste,
ancienne route, jusqu’au village de Devesset.
Je
joins Viviane au téléphone pour savoir où elle est garée. C’est à côté d’un
cimetière, en haut du village.
Dans l’après-midi, nous rentrerons à Saint-Apollinaire.
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