Au
matin, brouillard et humidité ambiante…
Le
GR 42 quitte Le Bessat en un trajet commun avec le GR 7 et entre en forêt. Il
passe à la croix des Fosses (1276
m ) puis atteint 1306 m d’altitude sur le versant ouest d’une
hauteur avoisinante. C’est le point le
plus haut de son parcours. Bientôt les deux GR se séparent, et le GR 42
poursuit son chemin vers le carrefour de la croix Fayard. Au
sortir de la forêt, les nappes de brouillard se délitent par dessus la lande de
genêts, laissant apparaître le soleil.
Le
sentier s’abaisse peu à peu vers la vallée transversale de la Déôme. A cette altitude,
on retrouve châtaignes et glands en grand nombre sur le sentier. La descente se
poursuit parmi les prairies et pâtures, au gré de chemins creux et de petites
routes.
Je
débouche vers midi dans la vallée à Bourg-Argental.
Nous nous éloignons vers l’entrée du camping pour manger dans le fourgon.
Par
la suite, Viviane me fait sortir de la ville en voiture pour éviter un trajet
assez pénible par une départementale fréquentée et dangereuse (parcours que je
connais pour l’avoir effectué il y a deux ans sur le GR 65 (sentier de St-Jacques-de-Compostelle, également de passage
à Bourg-Argental). Elle me dépose au gîte d’étape de Mounes, là où se séparent
les GR. « Attention, ici GR 42 » dit un panneau annonçant que le GR
65, emprunté par la majorité des marcheurs, se poursuit 100 mètres plus
bas !
Le
GR 42 grimpe maintenant vers le plateau de Burdignes. Un ciel tourmenté me fait craindre une éventuelle ondée qui ne
surviendra pas. Plus haut, des prairies en terrasses où paissent des troupeaux
annoncent le hameau agricole de Montchal dominé par les ruines d’une ancienne
tour. Par un vieux chemin vers le sud, le GR grimpe vers le carrefour de la
Cartara (1040m).
L’horizon
se dégage dans la descente avant que je ne replonge en forêt. L’itinéraire
atteint le moulin Laure, un charmant lieu-dit sur un ruisseau qui sert de
limite entre les départements de la Loire et de l’Ardèche. Le franchissement du
ruisseau signifie que je quitte également le parc naturel régional du Pilat.
Du
côté ardéchois, le sentier se poursuit en balcon en un paysage ouvert sur les
monts du Vivarais dont le soleil d’automne a repris possession. C’est ainsi que
j’atteins Vanosc, lové dans le
vallon du ruisseau du Malbuisson.
Je
ne rencontre pas Viviane qui devait m’attendre devant l’église. Petit coup de
fil. Elle stationnait auprès d’une chapelle, croyant qu’il s’agissait de la
« petite » église du village.
Nous retournons à Bourg-Argental pour passer la nuit au camping
municipal près duquel nous avions mangé à midi.
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