De
retour à Bressac, je traverse le hameau à 15h.
Au
sud de Richard commence un chemin qui s’élève en forêt et domine la vallée du
ruisseau de la
Charavanne. Traversant la route de Cruas à
St-Vincent-de-Barrès, il gagne la crête par la Grande Côte et pénètre
en forêt domaniale du Barrès. Cette forêt domaniale fait partie d’un programme
de reconstitution forestière. En 1905 ont
été replantés pins noirs, cèdres, sapins et douglas ainsi que des chênes verts
et pubescents, des pins sylvestres, des érables, alisiers blancs, cormiers,
merisiers… Une hêtraie originelle a été
préservée jusqu’à aujourd’hui, remarquable en zone méditerranéenne. Une
réserve biologique a été créée par l’ONF.
Le
GR emprunte une route forestière non revêtue en direction du col de Duranne. Il
atteint la cote 501. Descente en lacets, suivant la rive droite d’un ravin
jusqu’à la croix de Cayrol. De ce col au flanc nord du Cayron, le chemin
s’abaisse direction sud-est.
Vue
sur le Rhône et les fumées de la centrale nucléaire de Cruas. Des lignes THT défigurent
le paysage. Dans ma progression, je m’engage dans une fausse direction. Bizarre,
le chemin grimpe alors qu’il devrait descendre vers la vallée. Demi-tour .
Le
sentier passe à Chanaud, longe une réserve à lapins. Et de fait, de nombreuses
entrées de terriers débouchent dans des terrains sableux.
J’arrive
à Meysse, aux belles maisons en
pierres basaltiques issues des coulées de lave du plateau du Coiron. Je
parcours les ruelles autour de la vieille église romane où je comptais
retrouver Viviane. En fait, elle m’attend à 19h sur le parking de l’église
nouvelle sur la N86.
Nous allons passer la nuit au camping de Cruas où nous avions dormi
le 8 novembre.
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