Il
y aura bien eu de la musique pendant la nuit. Seules les basses pouvaient être
un peu dérangeantes. Par contre, il n’était pas nécessaire de venir chanter à
l’extérieur !
Avant
de continuer, nous allons acheter du pain à la boulangerie, sur l’immense place
du village. Une grande croix de mission est érigée, dont les bras sont retenus
au sol par des tringles en fer pour qu’elle puisse résister aux bourrasques du
vent d’hiver, la burle.
Le
sentier descend de la butte par son flanc est, rejoint des prés, contourne le
hameau des Vastrets pour atteindre le village des Vastres. Il rejoint la croix
de la Vieille Eglise sur une hauteur à l’orée d’un bois. Cette croix marque l’emplacement de l’ancien village des Vastres. A
la sortie du bois de sapins, l’itinéraire repasse en Ardèche et s’engage entre
des murettes de pierres. Dans une pâture, un taureau essaie de monter une vache
qui n’a pas l’air très disposée. Néanmoins, tous les deux paissent côte à côte
paisiblement…
Je
monte au hameau de Hugons, redescends à hauteur d’une intersection à Petit
Freydier. C’est là que je retrouve Viviane.
Les
GR continuent leur cheminement en Montagne ardéchoise, de hameaux en fermes
isolées, à travers prairies et forêts.
Ils
frôlent la grande route Valence – Le Puy et se dirigent vers Saint-Agrève. A La
Scie, ils franchissent la rivière l’Eyrieux et montent vers la ville. Un
cimetière protestant, comme il en existe beaucoup en Ardèche, témoigne encore
de l’inanité des guerres de religion. Seuls
les catholiques avaient droit aux cimetières officiels. Les protestants n'y
pouvaient enterrer leurs morts et devaient les inhumer dans des cimetières
privés familiaux.
J’entre
dans la ville-basse de Saint-Agrève,
suivant l’interminable rue principale qui mène au centre-ville. Viviane m’y
attend, garée sur un parking.
Comme il est encore ouvert, nous allons passer la nuit au
camping du lac de Devesset. [J’y avais dormi sous tente le 7 mai 1999, alors
que je parcourais le GR 7.]
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