Arrivés
à midi à St-Martin-d’Ardèche, nous mangeons dans le camping-car sur la rive
gauche de l’Ardèche. C’est une magnifique journée d’automne.
Le
GR 42 franchit la rivière sur un pont suspendu et pénètre dans le département
du Gard (région Languedoc-Roussillon). Jonction avec le GR 4, sentier
Méditerranée – Atlantique.
A
13h10, je commence à marcher sur le parcours commun des deux GR jusqu’à
St-Julien-de-Peyrolas.
L’itinéraire
se poursuit sur des petites routes. De nombreux chemins s’entrecroisent dans
cette plaine cultivée. Je longe un champ de kiwis et bien sûr les vignobles des
Côtes-du-Rhône. J’atteins la cave coopérative de St-Paulet-de-Caisson où se
situe une aire de service pour camping-cars.
Le
GR 42 se sépare du GR 4 et se poursuit sur route au cœur des collines
rhodaniennes bordant la vallée du Rhône.
Le
balisage laisse à désirer. Sur une hauteur à 135 m d’altitude, ne trouvant
plus de marquage blanc et rouge, je me dirige vers un hameau et interpelle une
dame qui rentre chez elle. « Vous êtes à Carsan, mais je ne connais rien
en randonnée » me dit-elle. Ah oui, merci ! Au vu de la carte, il
faut que je fasse demi-tour. Je réemprunte le parcours en sens inverse jusqu’à
retrouver un panneau qui indique bien le GR dans la direction d’où je
proviens ! Je ne comprends plus trop, alors je me renseigne auprès d’une
jeune dame qui habite là. « Vous étiez bien dans la bonne direction, mais
la commune de Carsan est très étendue. Si vous voulez, je vous ramène là-haut
en voiture… » J’accepte l’offre de la dame pour éviter de refaire une
nouvelle fois le parcours. De retour au Pas des Juifs près du point où j’avais
fait demi-tour, elle me propose de m’emmener jusqu’à Saint-Alexandre, ce que
j’accepte à nouveau car je ne suis pas sûr d’atteindre le point de rendez-vous
avec Viviane avant la
nuit. Merci beaucoup, madame, pour votre gentillesse !
Il
est 16h45. Il me reste à effectuer cinq kilomètres avant que la nuit ne tombe.
J’emprunte
une petite route au travers des vignes en direction de Vénéjan, lieu de
rendez-vous avec Viviane. Je la joins par téléphone pour qu’elle vienne à ma
rencontre. Il est 17h50 lorsque nous nous retrouvons, deux kilomètres avant Vénéjan. Nous décidons de passer la
nuit sur place dans la nature, un peu à l’écart de la route. La nuit tombe. Beau
coucher de soleil sur un horizon rougeoyant…
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