mardi 23 avril 2019

Dimanche 1er octobre 2017 : Le Cheylard – col de Joux.

Arrivés en Ducato au camping du Cheylard, nous prenons note qu’il est encore ouvert à cette saison.

Viviane me dépose à 10h au-dessus du camping, au niveau de la route D120. Je commence aussitôt à grimper dans une forêt d’automne précoce due à la sécheresse de l’été. Des geais criards préviennent les hôtes de la forêt de mon intrusion. Après un raide dénivelé, le sentier serpente sous le couvert pour atteindre Sarméo, une maison isolée. C’est à cet endroit que je perds le balisage. Je me renseigne auprès de la dame à chats qui sort à ce moment. Mais elle n’en sait pas plus que moi -  elle habite là depuis peu ! - et m’indique une fausse direction. Je me retrouve sur la route de Jaunac et suis obligé d’effectuer un long détour sur route avant de retrouver les marques blanches et rouges du GR.
Vers midi, j’atteins le rocher de Brion. C’est un sommet volcanique, dyke basaltique. Un château s’est implanté sur le suc aux Xe – XIe siècles et un village s’est regroupé à ses pieds. Il n’en subsiste que des ruines. Haut lieu du parc naturel régional des Monts d’Ardèche, il culmine à 918 m et offre un point de vue exceptionnel sur la région des Boutières, des vallées de la Dorne et de l’Eyrieux jusqu’aux sommets des monts Gerbier de Jonc et du Mézenc.


Je m’éloigne sur les hauteurs en direction du sommet de la Berche. Je croise des voitures de chasseurs qui rentrent à la maison.


Un peu plus loin, je m’installe assis dans l’herbe au soleil pour casser la croûte. Superbe vue sur le Mézenc et les monts des alentours.

Le GR se poursuit vers les serres de Mourgue et de Jusclas, vastes espaces désertiques et desséchés. Le sol est jonché de crottes de moutons ; de multiples portillons permettent de franchir les pâtures.


Progression sur la crête entre les vallées de l’Eysse et de la Dorne, dans des paysages aux coloris somptueux.


Après un passage au-dessus du hameau de Cornuscle, le sentier évite la butte de la Pigne, grimpe au sommet de Coudiol (1073 m), contourne le sommet de la Fare.
Je tombe nez à nez avec un chien patou. Après avoir aboyé contre moi, il se faufile sous le portillon d’une pâture, là ou paissent les brebis qu’il garde. Oui, mais… c’est là aussi que je dois passer ! Je m’introduis dans la pâture, surveillé par le chien qui vient me renifler. Fort de ce que l’on m’a appris, surtout ne pas se diriger vers les bêtes ! Je contourne largement le troupeau, prouvant au chien que je ne m’intéresse absolument pas à ses moutons. Il me suit, toujours situé entre les bêtes et moi. Lorsque je m’éloigne, il se poste sur un monticule où il peut me surveiller, et ce, jusqu’à ce que je disparaisse à sa vue…
Le sentier gagne le hameau de Soulage, traverse la route qui monte au col. Je contourne le sommet de Chanalet, occupé par des chasseurs, et j’atteins à 17h30 le col de Joux (1008 m).

Avec Viviane retrouvée au col, nous redescendons au camping du Cheylard. Ouvert ce matin, il vient de fermer pendant la journée ! Néanmoins, les gérants nous laissent nous installer, nous procurent de l’électricité et nous ouvrent un WC…

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